Odoardo Beccari. I viaggi e il contributo scientifico

  • Franca Barosi

Abstract

The study of Franca Barosi helps to know the complex personality of Odoardo Beccari who, from an early age, showed a great passion for Nature.
Born in Florence in 1843 (died in 1920), at the age of ten he met at the college the Abbot Ignazio Mezzeti who transmitted the same passion for natural sciences.
After taking his degree at the University of Bologna, he was introduced to the Marquis Giacomo Doria, a talented naturalist, with whom he planned to travel to the island of Borneo: to organise the journey, he went to London to study the herbarium of the British Museum where he had the chance to meet the famous botanists Hooker, father and son, and Charles Darwin.
Driven by the desire of discovering zoological specimens, he made many trips moving into continents and countries, mostly unknown, exploring the forests of New Guinea, Sarawak Borneo, Malaysia, Celebes and the Moluccas. Difficulties and inconveniences did not stop him: he was first affected with smallpox and then malaria. Thanks to his strong fibre, he recovered from illnesses, began travelling again and went to Sumatra and Australia.
The slowness and the lack of means of transports which required very long periods of travelling didn’t allow him to come back home frequently: he was away for almost five years. But his spirit of adventure and his perseverance were rewarded by the rarity he discovered such as the huge flower Amorphophallus titanum which, planted in Florence in the greenhouse of the Garden of Simple, was able to bloom in all its beauty.
Returned to Italy, he started to describe his botanical discoveries and reorder all the material collected during his journeys. After a brief experience as Director of the Botanic Garden of Florence, he married in 1882 Nella Goretti and had four sons, one of whom, Nello, would have taken care of many of his works.
From an early age he had showed a great seriousness and a remarkable commitment in continuing his works. His geographical and botanical discoveries have been widely documented, but only now, after more than fifty years, has been published a study by Franca Barosi which is referred to all existing historical sources including those managed by his son Nello.
Even though it has been not easy to sum up the experience of Beccari, the work tries to highlight the most significant passages in the life of this unusual and perhaps unique naturalist capable to overcome all obstacles and difficulties for achieving his ideals.
While continuing to dedicate himself to the botanical collections he had formed during his voyages, Franca Barosi has shown how Beccari had undoubtedly made an important geographic contribution to uncharted territories by creating new paths for future explorations. Beccari had left a scientific inheritance of great importance reported by a wide bibliography, attached as an appendix to this work, of the writings of both himself and his son Nello, but also of many other authors who decided to deepen the whole heritage of this great explorer leaving an important historical evidence.

 

L’étude de Franca Barosi donne une contribution à la connaissance de la personnalité complexe de Odoardo Beccari qui, depuis sa jeunesse, s’est montré très passionné par la nature.
Il naît à Florence en 1843, où mourra en 1920. A l’age de dix ans, il rencontre dans le collège l’abbé Ignazio Mezzeti, qui lui transmettra sa passion pour les sciences naturelles.
Tout de suite après ses études à l’Université de Bologne, il rencontre le marquis Giacomo Doria, un naturaliste de valeur, et avec lui il projette un voyage dans l’île du Bornéo: pour le préparer il se rend à Londres, afin d’étudier les herbiers du British Museum. Dans la capitale anglaise il connaît les renommés botaniques Hooker, père et fils, et Charles Darwin.
Poussé par le désir de découvrir des exemplaires végétales et animaux, il voyage beaucoup, et il part pour des continents et des pays presque inconnus. Il s’avance dans les forêts de Nouvelle Guinée, Sarawak, Bornéo, Malaisie, Célèbes, Moluques. Les difficultés et les contretemps ne l’ont jamais arrêté: il attrape le variole et puis le paludisme mais, une fois guéri, il recommence à voyager, et se rend à Sumatra et en Australie.
La lenteur et la pénurie des moyens de navigation et de transport de l’époque ne lui permettaient pas de rentrer souvent. Il est resté loin de chez soi pendant presque cinq ans. Mais sa persévérance et son esprit d’aventure ont été récompensés par les raretés qu’il a
été capable de découvrir, comme la gigantesque fleur de l’Amorphophallus titanum, qui, une fois plantée à Florence, dans la serre du Jardin des simples, a fleuri en montrant toute sa beauté.
Rentré en Italie, il s’est dédié à la description de ses découvertes botaniques, et à la réorganisation du matériel réuni. Après avoir été directeur du Jardin Botanique de Florence, en 1882 il épouse Nella Goretti, qui lui donnera quatre enfants, dont Nello, qui sera l’éditeur de beaucoup de ses ouvrages.
Depuis son adolescence, il a fait preuve d’une grande attention et d’un remarquable zèle pour mener à bien ses projets.
Il y a une vaste documentation de ses découvertes botaniques et géographiques, et seulement aujourd’hui, plus de cinquante ans après son élaboration, l’étude de Franca Barosi a paru. Cette étude a pris en considération toutes les sources historiques existantes, même celles éditées par le fils Nello.
Avec les difficultés liées à résumer l’expérience de Beccari, le travail se propose de souligner les passages les plus significatifs de la vie de ce singulier et peut être unique naturaliste, capable de surmonter tous les obstacles pour atteindre ses idéaux.
Franca Barosi met en évidence comme Beccari, même s’il avait une prédilection pour les collections botaniques – autour desquelles étaient adressé ses recherches – a indubitablement donné une importante contribution géographique, en créant des nouveaux tracés
dans les forets, qui ont été utilisés pour des explorations successives.
Beccari a donc laissé un patrimoine scientifique d’une portée remarquable, documenté par une vaste bibliographie – que Franca Barosi a mis en annexe dans son travail – concernant soit des écrits de Beccari et de son fils Nello, soit de beaucoup d’autres auteurs qui ont voulu approfondir tout le patrimoine de ce grand explorateur, en laissant une importante témoignage historique.

Pubblicato
2010-08-31